Bibliographie
L'espace médecins du GCC
Retrouvez ici l’actualité scientifique en onco-dermatologie analysé par des experts. Nous remercions Eve Desmedt, Nora Kramkimel et Thomas Jouary pour leurs éclairages.
Association Lenvatinib et Pembrolizumab après progression sous anti-PD-1 +/- anti-CTLA-4 : une lumière dans le noir
Par le Dr Thomas JOUARY
Parution : 11/04/2023
Etude LEAP-004, phase 2, Lenvatinib (L) avec Pembrolizumab (P) dans le mélanome après progression confirmée sous anti-PD-1 ou PD-L1 en monothérapie ou combinaison.Membres, connectez-vous
Facteurs pronostiques du carcinome épidermoïde : vaste méta-analyse.
Par le Dr Eve DESMEDT
Parution : 11/04/2023
Le pronostic du carcinome épidermoïde (CE) est extrêmement variable d’un patient à l’autre. Si la plupart des CE sont de très bon pronostic, certains patients vont présenter des formes très agressives de pronostic sombres à risque de récidive locale, ganglionnaire, viscérale ou même de décès. Cette vaste méta analyse reprend les études concernant les facteurs pronostiques du CE en ce qui concerne les caractéristiques des patients, de la tumeur primitive mais aussi de la prise en charge thérapeutique afin d’identifier les modalités de traitement permettant d’améliorer le pronostic.Membres, connectez-vous
Facteurs favorisants les cancers cutanés chez les patients ayant un syndrome de Lynch.
Par le Dr Nora KRAMKIMEL
Parution : 11/04/2023
Le syndrome de Lynch (LS), syndrome héréditaire autosomique dominant lié à une anomalie constitutionnelle sur un gène de réparation de l’ADN du système Mis Match Repair (MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2) ou à des délétions germinales des derniers exons d’un gène nommé EPCAM (epithelial cell adhesion), prédispose à de nombreux cancers dont les plus fréquents sont les cancers du colon, les cancers de l'endomètre et les cancers de la peau (adénomes et carcinomes sébacés, kératoacanthomes ; les patients sont alors diagnostiqués comme ayant un syndrome de Muir-Torre). L'absence de recommandations précises sur le suivi dermatologiques des patients ayant un LS et des données récentes montrant l’existence d’une instabilité des microsatellites ou la perte du signal de protéines MMR dans des mélanomes et des carcinomes épidermoides cutanés, ont amené les auteurs de cet article à chercher à mieux décrire les cancers cutanés survenant chez ces patients.Membres, connectez-vous
Traitement séquentiel par immunothérapie et thérapie ciblée : des resultats prometteurs !
Par le Dr Thomas JOUARY
Parution : 11/04/2023
Traitement séquentiel avec Ipilimumab (I) associé au Nivolumab (N) et Encorafenib (E) associé au Binimetinib (B) pour les patients atteints de mélanome métastatique muté BRAF (SECOMBIT) : une étude de phase 2, randomisée, à 3 bras, ouverte.Membres, connectez-vous
Caractéristiques d’une vaste cohorte de carcinome de Merkel en Angleterre.
Par le Dr Eve DESMEDT
Parution : 11/04/2023
L’incidence du carcinome de Merkel (CM) est en augmentation et sa prise en charge s’est beaucoup modifiée ces dernières années. Du fait de son caractère rare et de son évolution potentiellement très péjorative, les publications s’intéressent souvent à un nombre de cas limité et avec un suivi assez court. Cette étude rétrospective reprend tous les cas de patient anglais atteints de carcinome de Merkel à partir du registre national des cancers, sur une longue période de 14 ans afin de déterminer l’incidence, les données démographiques et de survie de cette pathologie rare.Membres, connectez-vous
Les TILs dans les mélanomes primaires un biomarqueur intéressant ?
Par le Dr Nora KRAMKIMEL
Parution : 11/04/2023
Les lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL, Tumor Infiltrating. Lymphocytes) ont été identifiés comme un marqueur de bon pronostic dans le mélanome. Cependant, peu de données sont disponibles sur leur statut comme biomarqueur pour la survenue d'effets secondaires immuno-induits cutanés (cirAE) ou extra-cutanés (irAE) en cas de traitement par inhibiteurs de check-point (ICI).Membres, connectez-vous
Un nouveau score qui pourrait modifier les modalités de surveillance des malades transplantés… à suivre…
Par le Dr Eve Desmedt
Parution : 23/02/2023
Nous savons que les patients transplantés d’organe sont nettement plus à risque de développer des cancers cutanés principalement épidermoïdes et de ce fait nécessite une surveillance accrue. Mais ce risque reste très variable d’un patient greffé à l’autre et une meilleure évaluation individuelle serait intéressante pour adapter la surveillance de façon optimale. Un score d’évaluation du risque de cancer cutané UV induit : le score SUNTRAC (Skin and UV Neoplasia Transplant Risk Assessment Calculator) a ainsi été développé aux Etats Unis pour permettre d’identifier les patients transplantés d’organe les plus à risque de développer un cancer cutané mais il n’a pas été validé dans une autre population. Cet outil prend en compte 5 variables : le sexe, le phénotype physique, l’âge à la transplantation, les antécédents de cancer cutané avant la greffe et le type de greffe Cet essai a pour objectif d’évaluer la pertinence de ce sore dans la population européenne.Membres, connectez-vous
Efficacité de la thérapie cellulaire adoptive par TIls par rapport à l’ipilimumab dans le mélanome métastatique
Par le Dr Nora Kramkimel
Parution : 23/02/2023
Les immunothérapies et les thérapies ciblées ont très nettement amélioré la prise en charge des mélanomes métastatiques mais malheureusement, encore, une partie des patients ne répond pas à ces traitements. La thérapie cellulaire par transfert adoptif de lymphocytes de type TILs (tumor- infiltrating lymphocytes ) a montré son bénéfice dans des études de phase 1-2 pour le traitement du mélanome métastatique.Membres, connectez-vous
L’immunodépression est-elle un facteur de risque de mauvaise évolution des carcinomes épidermoïdes cutanés ?
Par le Dr Nora Kramkimel
Parution : 23/02/2023
Il est bien connu que les patients immunodéprimés ont un sur-risque de développer des carcinomes épidermoïdes (CE) cutanés. Cependant, le risque évolutif de ces CE par rapport à la population générale est moins bien connue.Membres, connectez-vous
Quels sont les facteurs associés à un sur-risque de positivité du ganglion sentinelle dans les mélanomes de stade IA ?
Par le Dr Nora Kramkimel
Parution : 23/02/2023
La procédure du ganglion sentinelle (GS) n’est pas proposée actuellement lors de la prise en charge des mélanomes de stade IA (Breslow < 0.8 mm et non ulcéré) compte-tenu de la faible fréquence de positivité du GS dans ces mélanomes. Cependant, la positivité de ce GS étant un facteur pronostic important dans l’évolution ultérieure des mélanomes et permettant aujourd’hui de bénéficier d’un traitement adjuvant, les auteurs de cet article, ont cherché à savoir quels étaient les facteurs associés à un sur-risque de positivité du GS dans les mélanomes T1a.Membres, connectez-vous
Résultats spectaculaires de l’association ipilimumab petite dose et nivolumab en première ligne dans le carcinome de Merkel avancé.
Par le Dr Eve Desmedt
Parution : 23/02/2023
L’utilisation des anti-PD-1 dans le carcinome de Merkel a permis une amélioration du pronostic de ce cancer agressif avec un intérêt plus important en première ligne et des réponses parfois très prolongées. Les taux de réponse en première ligne sont en effet de 39,7 à 58% selon les molécules, certains patients restent donc réfractaires à la simple immunothérapie. La question se pose de pouvoir optimiser la prise en charge de ces patients en première ligne ou en cas d’échappement aux anti-PD-1. Cet essai évalue l’efficacité d’une double immunothérapie associant ipilimumab et nivolumab plus ou moins associée à une radiothérapie stéréotaxique pour les patients atteints de carcinome de Merkel avancé.Membres, connectez-vous
Les séances de bronzage artificiel augmentent le risque de mélanome et le nombre de mélanomes primitifs
Par le Dr Nora KRAMKIMEL
Parution : 09/02/2023
Les séances de bronzage artificiel sont un facteur de risque de mélanome bien démontré.Membres, connectez-vous
Un score prédictif d’efficacité et de toxicité… A quand l’utilisation en routine ?
Par le Dr Eve Desmedt
Parution : 09/02/2023
L’utilisation du traitement adjuvant a permis de révolutionner la prise en charge du mélanome stade III avec une nette diminution du risque de récidive chez les patients traités par anti-PD-1 en prévention de la rechute par rapport au placebo ou à l’ipilimumab. Néanmoins certains patients récidivent malgré ce traitement adjuvant et d’autres présentent des toxicités parfois sévères et invalidantes et nous n’avons à ce jour aucun marqueur prédictif efficace nous permettant de déterminer les patients qui vont tirer un réel bénéfice de ce traitement.Membres, connectez-vous
Nivolumab dans le traitement du carcinome basocellulaire réfractaire aux traitements conventionnels : une étude Française prometteuse
Par le Dr Thomas Jouary
Parution : 09/02/2023
Efficacité et tolerance du Nivolumab, une immunothérapie anti-PD-1, chez les patients atteints d’un carcinome basocellulaire, après échec ou intolérance des inhibiteurs de sonic Hedgehog : étude Acsé NIVOLUMAB UNICANCER.Membres, connectez-vous
Focus sur les toxicités cutanées bulleuses des immunothérapies
Par le Dr Eve Desmedt
Parution : 09/02/2023
Les toxicités cutanées des immunothérapie sont très fréquentes avec des formes cliniques très hétérogènes allant du prurit au vitiligo. Les pemphigoïdes bulleuses (PB) post immunothérapie (IT) restent rares mais non exceptionnelles et leur forme est parfois atypique . Une meilleure connaissance de cet effet secondaire cutané est indispensable afin d’optimiser notre capacité diagnostique et sa prise ne charge thérapeutique. Cet article propose d’évaluer la prévalence, l’aspect clinico-pathologique et la prise en charge de différents cas décrits de toxicité cutanée bulleuse post IT en décrivant les résultats d’une étude rétrospective multicentrique britannique portant sur les cas de toxicité cutanée bulleuse post IT survenus entre 2006 et 2018.Membres, connectez-vous
Toxicité cutanée des immunothérapies : étude rétrospective sur 762 patients.
Par le Dr Eve Desmedt
Parution : 09/02/2023
Les toxicités cutanées des immunothérapies sont les plus fréquentes mais restent parfois difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge, les référentiels étant parfois trop larges et non adaptés à la spécificité dermatologique. Une meilleurs connaissance et classification de ces toxicités peut permettre d’adapter au mieux la gestion de ces effets secondaires cutanés en évitant l’utilisation de la corticothérapie générale qui est très rarement nécessaire.Membres, connectez-vous
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