Retrouvez ici l’actualité scientifique en onco-dermatologie analysé par des experts. Nous remercions Eve Desmedt, Nora Kramkimel et Thomas Jouary pour leurs éclairages.


Association acide tout-transrétinoïque et anti-PD-1 : une nouvelle piste pour améliorer la réponse à l’immunothérapie ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 18/07/2023

Les cellules myéloïdes suppressives (MDSC :Myeloid-derived suppressor cells) limitent l’efficacité des immunothérapies en inhibant l’action des lymphocytes cytotoxiques. Il a en effet été montré que plus leur taux est élevé, plus le risque de résistance à l’immunothérapie est important. L’idée de cette étude est d’utiliser l’acide tout-transrétinoïque (ATRA), déjà utilisé dans la leucémie promyélocytaire aiguë, en association à l’immunothérapie pour réduire le nombre de MDSC et inhiber leur rôle délétère sur l’action de l’immunothérapie.
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Le Nivolumab seul en situation adjuvante est aussi efficace et moins toxique que sa combinaison avec l’Ipilimumab en stade IIIB-D et IV opéré.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 18/07/2023

Traitement adujvant par Nivolumab combiné à l’Ipilimumab comparé au Nivolumab seul chez les patients avec un mélanome opéré en stade IIIB-D ou IV (CheckMate 915)
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Les TILS : passé, présent, futur !…

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 18/07/2023

Un essai récent randomisé de phase III, présenté au congrès de l’ESMO®2022 et publié dans le NEJM en décembre 20221 a montré une efficacité supérieure des TILS (Lymphocytes infiltrant la tumeur) (n=84) par rapport à l’ipilimumab (n=84), dans le mélanome métastatique. Les taux de réponse dans cet essai, dont 86% des patients étaient réfractaires aux anti PD1, étaient de 49% dans le bras TILS vs 21% pour l’ipilimumab avec une survie globale médiane de 25,8 mois vs 18,9 mois. Ces données ont remis un coup de projecteur sur ce type de thérapie cellulaire très prometteuse. Les auteurs de l’article commenté ci-après propose un état des lieux et un questionnement sur la place et le futur de l’utilisation des TILS dans la prise en charge du mélanome métastatique.
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A la recherche critères prédictifs d’évolution défavorable des carcinomes épidermoïdes vulvaires

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 18/07/2023

Les carcinomes épidermoïdes vulvaires (vSCC) sont des tumeurs généralement de bon pronostic; cependant, certains d'entre eux ont une évolution défavorable avec des métastases régionales ou à distance.
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L’association du Talimogene laherparepvec au Pembrolizumab ne fait pas mieux que le Pembrolizumab seul dans le mélanome avancé.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 18/07/2023

Résultats de l’étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, du Talimogene Laherparepvec associé au Pembrolizumab dans le mélanome avancé.
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Amélioration du pronostic en cas de traitement néo-adjuvant par pembrolizumab pour les mélanomes de stade III et IV opérables

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 22/06/2023

Le traitement adjuvant dans le mélanome, par immunothérapie ou thérapie ciblée, a récemment montré son efficacité sur la survie sans récidive et la survie globale. Encore plus récemment, un traitement néo-adjuvant (principalement par ipilimumab + nivolumab) a montré des résultats encore plus intéressants.
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Résultats rassurants pour l’association inhibiteurs de pompe à protons et inhibiteurs de BRAF/MEK

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 22/06/2023

L’utilisation des inhibiteurs de pompe à proton (IPP) est très fréquente, cependant il est recommandé d’arrêter ces traitements lors de la prescription de thérapie ciblée comme l’association inhibiteurs de BRAF (BRAFi) et inhibiteurs de MEK (MEKi) en raison d’un risque de diminution d’absorption de la thérapie ciblée sous IPP mais également pour un risque d’inhibition du cytochrome P450, en particulier 3A4 par les IPP perturbant la métabolisation des thérapies ciblées. Cet arrêt peut parfois s’avérer problématique chez certains patients avec un risque de complication ou un risque d’altération de la qualité de vie en l’absence de contrôle de symptômes digestifs gênants.
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Pas d’effet préventif de la nicotinamide (vitamine B3)pour les cancers cutanés épithéliaux des transplantés d’organes solides !

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 22/06/2023

Les patients transplantés d'organes solides sont à haut risque de cancers cutanés. La nicotinamide (vitamine B3) a montré un effet préventif des cancers cutanés épithéliaux (kératoses actiniques, carcinomes épidermoïdes (CE), carcinomes baso-cellulaires (CBC)) chez les patients immunocompétents mais à haut risque de cancers cutanés, car elle favoriserait la réparation de l’ADN dans les cellules de la peau endommagées par le soleil et protégerait le système immunitaire de la peau contre les rayons UV.
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Mélanome métastatique mute BRAFV600, le choix de la 1ère ligne se précise.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 22/06/2023

La combinaison Dabrafenib plus Trametinib contre la combinaison Nivolumab plus Ipilimumab chez les patients avec un mélanome avancé muté BRAF : étude DREAM seq-ECOG-ACRIN-EA6134.
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Combinaison Encorafenib plus Binimetinib contre Vemurafenib seul : confirmation du bénéfice de la bithérapie à 5 ans de suivi.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 22/06/2023

Mise à jour à 5 ans de COLUMBUS : Une phase 3 randomisée, ouverte de Encorafenib (E) plus Binimetinib (B) contre Vemurafenib (V) plus Encorafenib chez les patients avec un mélanome muté BRAF V600.
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Les effets secondaires cutanés immunomédiés sont associés à une meilleure réponse tumorale.

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 04/05/2023

Les effets secondaires cutanés immunomédiés ((cirAEs) en cas de traitement par immunothérapie sont les plus fréquents des effets secondaires et surviennent dans environ 40% des cas.
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L’arrêt de la thérapie ciblée anti-BRAF +/- anti-MEK : un signal optimiste à prendre avec prudence ?

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 04/05/2023

Arrêt des inhibiteurs de BRAF avant progression dans le mélanome métastatique : survie à long terme.
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Meilleur pronostic des tumeurs de Merkel sans primitif cutané retrouvé

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 04/05/2023

4 à 5% des tumeurs de Merkel métastatiques n'ont pas de primitif cutané et seraient de meilleur pronostic que les tumeurs de Merkel avec un primitif cutané.
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Profil de réponse des mélanomes acro-lentigineux avancés ou métastatiques sous anti-PD-1

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 04/05/2023

Les mélanomes acro-lentigineux (ALM) qui présentent une charge mutationnelle plus faible que les mélanomes cutanés classiques sont moins bon répondeurs à l’immunothérapie (IT). Il est important d’essayer de déterminer quels patients vont avoir un bénéfice de l’immunothérapie pour adapter de façon optimale la prise en charge et notamment de bien connaitre le type de réponse et le pronostic de ce type de mélanome sous IT et notamment sous anti-PD-1. C’est le but de cette étude chinoise qui s’intéresse exclusivement aux mélanomes acro-lentigineux.
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Facteurs de risque de second mélanome : résultats d’une vaste cohorte australienne prospective.

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 04/05/2023

8 à 18% des patients ayant déjà présenté un mélanome vont en développer un deuxième ou plus au cours du suivi, ce qui impose une surveillance à vie. Dans cette population de patients avec antécédent de mélanome, quels sont les facteurs de risque particuliers de second mélanome imposant une surveillance encore plus stricte et attentive ?
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Efficacité limitée de l’association Cobimétinib et Atézolizumab après une immunothérapie par anti-PD-1.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 04/05/2023

Etude de phase 1b avec cobimetinib associé à l’atezolizumab chez les patients avec un mélanome non muté BRAFen progression après une immunothérapie anti-PD-1.
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Les TILs dans les mélanomes primaires un biomarqueur intéressant ?

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 11/04/2023

Les lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL, Tumor Infiltrating. Lymphocytes) ont été identifiés comme un marqueur de bon pronostic dans le mélanome. Cependant, peu de données sont disponibles sur leur statut comme biomarqueur pour la survenue d'effets secondaires immuno-induits cutanés (cirAE) ou extra-cutanés (irAE) en cas de traitement par inhibiteurs de check-point (ICI).
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Caractéristiques d’une vaste cohorte de carcinome de Merkel en Angleterre.

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 11/04/2023

L’incidence du carcinome de Merkel (CM) est en augmentation et sa prise en charge s’est beaucoup modifiée ces dernières années. Du fait de son caractère rare et de son évolution potentiellement très péjorative, les publications s’intéressent souvent à un nombre de cas limité et avec un suivi assez court. Cette étude rétrospective reprend tous les cas de patient anglais atteints de carcinome de Merkel à partir du registre national des cancers, sur une longue période de 14 ans afin de déterminer l’incidence, les données démographiques et de survie de cette pathologie rare.
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Traitement séquentiel par immunothérapie et thérapie ciblée : des resultats prometteurs !

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 11/04/2023

Traitement séquentiel avec Ipilimumab (I) associé au Nivolumab (N) et Encorafenib (E) associé au Binimetinib (B) pour les patients atteints de mélanome métastatique muté BRAF (SECOMBIT) : une étude de phase 2, randomisée, à 3 bras, ouverte.
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Facteurs favorisants les cancers cutanés chez les patients ayant un syndrome de Lynch.

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 11/04/2023

Le syndrome de Lynch (LS), syndrome héréditaire autosomique dominant lié à une anomalie constitutionnelle sur un gène de réparation de l’ADN du système Mis Match Repair (MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2) ou à des délétions germinales des derniers exons d’un gène nommé EPCAM (epithelial cell adhesion), prédispose à de nombreux cancers dont les plus fréquents sont les cancers du colon, les cancers de l'endomètre et les cancers de la peau (adénomes et carcinomes sébacés, kératoacanthomes ; les patients sont alors diagnostiqués comme ayant un syndrome de Muir-Torre). L'absence de recommandations précises sur le suivi dermatologiques des patients ayant un LS et des données récentes montrant l’existence d’une instabilité des microsatellites ou la perte du signal de protéines MMR dans des mélanomes et des carcinomes épidermoides cutanés, ont amené les auteurs de cet article à chercher à mieux décrire les cancers cutanés survenant chez ces patients.
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