Retrouvez ici l’actualité scientifique en onco-dermatologie analysé par des experts. Nous remercions Eve Desmedt, Nora Kramkimel et Thomas Jouary pour leurs éclairages.


Toxicité digestive immuno-induite chez un nouveau-né de 4 mois exposé in utero à un anti-PD-1

Par le Nora KRAMKIMEL

Parution : 14/03/2024

L'utilisation exponentielle des immunothérapies anti-PD-1 nous amènent à être confrontés à des situations thérapeutiques nouvelles ainsi que de nouveaux effets secondaires. Notamment, pendant la grossesse, l'utilisation d'anti-PD1 peut entraîner un transfert transplacentaire de ces anticorps et être responsable, d'après des données pré-cliniques, de mort fœtale in utero, de retard de croissance et de décès néonataux. Cependant, 14 cas de grossesses sous anti-PD-1 ont été rapportés sans problème mais le traitement était administré pendant les 1er et le 2nd trimestres de la grossesse.
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Évaluation du nivolumab adjuvant dans le carcinome de Merkel.

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 15/02/2024

L’immunothérapie par anti-PD-1 a représenté une avancée majeure dans la prise en charge du carcinome de Merkel métastatique, avec un intérêt d’autant plus important que le traitement est utilisé de façon précoce, en première ligne. Par analogie avec le mélanome, on peut supposer que le traitement pourrait avoir aussi un intérêt en situation adjuvante après prise en charge initiale de ce cancer cutané de particulièrement mauvais pronostic. Les auteurs rapportent dans cet article les résultats d’une étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab comparé à l’observation en traitement adjuvant après résection complète du carcinome de Merkel.
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L’expression d’EGFR : possible biomarqueur après traitement adjuvant par anti-PD-1 dans le mélanome ?

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

L’expression d’EGFR (epidermal growth factor receptor) est associée à la différenciation des mélanocytes et à la résistance aux inhibiteurs de MEK et est, également, la cible de traitements pour différents cancers. Il a, par ailleurs, été montré que des patients ayant un mélanome et progressant sous immunothérapie pouvaient avoir une amplification d’EGFR.
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Nivolumab adjuvant versus ipilimumab dans le mélanome stade III et IV : résultats à 5 ans

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 15/02/2024

Les anti-PD-1 seuls ont été approuvés depuis plusieurs années en indication adjuvante pour les mélanomes réséqués de stade III pour le nivolumab et le pembrolizumab et IV pour le nivolumab suite aux études CheckMate 238 et KEYNOTE-054. Il est primordial pour les traitements adjuvants d’analyser les résultats à long terme et cet article nous présente les résultats à 5 ans de l’étude CheckMate 238 évaluant le nivolumab versus l’ipilimumab en situation adjuvante pour les mélanomes de stade III et IV réséqués.
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Confirmation du bon pronostic à long terme des mélanomes après immunothérapie néo-adjuvante.

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

L'immunothérapie néo-adjuvante dans les mélanomes de stade III ou IV opérables est en train de profondément modifier le pronostic et la prise en charge des patients. Cependant, les études actuelles sont souvent limitées encore en termes de délai de suivi (2 ans).
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Caractéristiques et évolution des mélanomes achromiques acraux.

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

Les mélanomes achromiques sont généralement de moins bon pronostic que les mélanomes pigmentés. Peu d'études se sont focalisées spécifiquement sur les mélanomes achromiques acraux (AAM)
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L’espacement des doses d’anti-PD-1 est aussi efficace et bien toléré

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 15/02/2024

Les doses classiques (=DC) d’anti-PD-1 (pembrolizumab 200 mg/3 semaines ou 2 mg/kg/3 semaines et nivolumab 240 mg/2 semaines ou 3 mg/kg /2 semaines) et les doses dites « espacées » (=DE) d’anti-PD1 (pembrolizumab 400mg/6 semaines et nivolumab 480 mg/4 semaines) ont la même efficacité, avec, par ailleurs, un avantage financier et logistique pour les DE. Cependant, en vie réelle, la tolérance des DE est moins bien connue que pour les DC, ainsi que ses conséquences sur la réponse et la survie.
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Vaccin ciblant la télomérase en association avec l’immunothérapie : une piste prometteuse

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 15/02/2024

L’association d’une vaccinothérapie à l’immunothérapie notamment anti PD1 représente un espoir thérapeutique important dans la prise en charge du mélanome en situation métastatique ou adjuvante avec plusieurs essais de phase III en cours. Dans cet essai, le vaccin utilisé cible la télomérase, une enzyme responsable de l’immortalité des cellules cancéreuses, qui est retrouvée dans la majorité des cancers et il est combiné au pembrolizumab.
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Dans quel cas est-il possible de proposer une chirurgie conservatrice pour les mélanomes unguéaux ?

Par le Dr Nora Kramkimel

Parution : 30/11/2023

Classiquement, le traitement des mélanomes unguéaux est l’amputation ; il semble, cependant, qu’il est possible de faire des traitements chirurgicaux conservateurs pour les mélanomes unguéaux peu invasifs sans impact sur l’évolution et le pronostic. En revanche, la définition d’un mélanome unguéal « peu invasif » n’est pas claire actuellement.
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Intérêt de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques dans la lymphome cutané T ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 30/11/2023

Le lymphome cutané T (LCT) avancé est une maladie difficile à traiter, volontiers récidivante et pour laquelle, dans certains cas, seule la greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) semble être un traitement pouvant permettre une réponse prolongée dans le temps. L’essai CUTALLO présenté ici évalue l’intérêt de la GSCH sur l’évolution du LCT avancé par rapport à l’absence de GSCH
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Quelle durée de traitement par immunothérapie chez les patients avec un carcinome de Merkel métastatique ?

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 30/11/2023

Durée de réponse aux inhibiteurs de controle immunitaires dans le carcinome de Merkel métastatique après arrêt du traitement.
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Conférence de consensus sur le dépistage et le diagnostic de mélanome

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 30/11/2023

Les progrès de ces dernières années dans la prise en charge du mélanome métastatique ont été majeurs, cependant des avancées sont aussi indispensable dans la prévention primaire et secondaire et dans le dépistage précoce. Cet article rapporte les résultats d’une conférence de consensus d’experts sur l’optimisation des pratiques de dépistage, de diagnostic clinique et histologique et d’évaluation pronostique du mélanome cutané.
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Naprofénib en combinaison avec le Tramétinib dans le mélanome muté NRAS : données originales prometteuses, à suivre…

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 30/11/2023

Premières données d’efficacité du Naprofénib en combinaison avec le Tramétinib dans le mélanome muté NRAS : résultats de l’extension de l’étude ouverte de phase Ib.
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Facteurs de risque de mortalité précoce sous inhibiteurs de check-point

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 30/11/2023

Les inhibiteurs de check-point (ICI) ont très nettement amélioré la prise en charge des cancers ; cependant, tous les patients ne bénéficient pas de ces traitements et encore de nombreux patients décèdent peu de temps après leur introduction.
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Risque de carcinomes cutanés et de mélanomes en cas de prescription prolongée d’ hydrochlorothiazide

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 02/11/2023

L'hydrochlorothiazide (HCTZ) est un des anti-hypertenseurs les plus fréquemment prescrits ; du fait de son caractère photosensibilisant, certaines études ont mis en évidence qu'il pourrait s'agir d'un médicament inducteur de carcinomes cutanés et de mélanomes, tandis que d'autres études ne montrent aucun lien
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Association acide tout-transrétinoïque et anti-PD-1 : une nouvelle piste pour améliorer la réponse à l’immunothérapie ?

Par le Dr Eve DESMEDT

Parution : 02/11/2023

Les cellules myéloïdes suppressives (MDSC :Myeloid-derived suppressor cells) limitent l’efficacité des immunothérapies en inhibant l’action des lymphocytes cytotoxiques. Il a en effet été montré que plus leur taux est élevé, plus le risque de résistance à l’immunothérapie est important. L’idée de cette étude est d’utiliser l’acide tout-transrétinoïque (ATRA), déjà utilisé dans la leucémie promyélocytaire aiguë, en association à l’immunothérapie pour réduire le nombre de MDSC et inhiber leur rôle délétère sur l’action de l’immunothérapie.
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Le Nivolumab seul en situation adjuvante est aussi efficace et moins toxique que sa combinaison avec l’Ipilimumab en stade IIIB-D et IV opéré.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 02/11/2023

Traitement adujvant par Nivolumab combiné à l’Ipilimumab comparé au Nivolumab seul chez les patients avec un mélanome opéré en stade IIIB-D ou IV (Checkmate 915)
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A la recherche critères prédictifs d’évolution défavorable des carcinomes épidermoides vulvaires…

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 02/11/2023

Les carcinomes épidermoïdes vulvaires (vSCC) sont des tumeurs généralement de bon pronostic; cependant, certains d'entre eux ont une évolution défavorable avec des métastases régionales ou à distance.
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L’association du Talimogene laherparepvec au Pembrolizumab ne fait pas mieux que le Pembrolizumab seul dans le mélanome avancé.

Par le Dr Thomas JOUARY

Parution : 02/11/2023

Résultats de l’étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, du Talimogene Laherparepvec associé au Pembrolizumab dans le mélanome avancé.
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Risque de carcinomes cutanés et de mélanomes en cas de prescription prolongée d’ hydrochlorothiazide

Par le Dr Nora KRAMKIMEL

Parution : 18/07/2023

L'hydrochlorothiazide (HCTZ) est un des anti-hypertenseurs les plus fréquemment prescrits ; du fait de son caractère photosensibilisant, certaines études ont mis en évidence qu'il pourrait s'agir d'un médicament inducteur de carcinomes cutanés et de mélanomes, tandis que d'autres études ne montrent aucun lien. Du fait de cette controverse, les auteurs de cette étude canadienne ont fait cette grande étude épidémiologique basée sur des registres de suivi médical de 6 régions du Canada, comparant les patients traités pour la 1ère fois (et si possible en 1ère ligne) pour une HTA, par HCTZ à des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou par inhibiteurs calciques (IC) entre 1995 et 2018.
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